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Le Pain

Le Pain

Parmentier écrivait : « l’homme ne croit pas être nourri, si l’aliment ne lui est pas présenté sous forme de pain ». Le pain occupe une place fondamentale dans l’alimentation des populations

On mange environ 1 kg de pain par jour en 1750.

Le pain pouvait être fait de froment pur mais peu pouvaient se permettre ce luxe. La farine la plus employée est la farine de méteil, mélange de blé et de seigle pour la confection du pain de ménage. Les plus pauvres consommaient un pain fait à la farine de seigle, d’orge et d’épeautre. Dans les temps les plus difficiles, une farine d’avoine mêlée de pommes de terre composait les pains.

On cuisait une fois par semaine car le pain se conservait bien. On profitait de la chaleur du four pour cuire aussi un rôti ou des pâtisseries selon l’opulence de la maison. Les énormes miches de pain étaient conservées au frais, alignées sur des barres de bois suspendues au plafond de la cave afin de les préserver des attaques de rats. Les restes de pate étaient réservés pour de petites douceurs.

Vers 1850, le pain de froment était en moyenne deux fois plus cher que le pain de seigle. Plus les gens étaient aisés, plus leur pain était blanc. Les plus riches refusaient catégoriquement de manger du pain de seigle. L’alimentation se diversifie et mais on consomme encore à cette époque 700g par jour.

Il représentait 35% des revenus d’une famille. Mais le prix du pain basé sur le prix du blé connaît de fortes hausses, en particulier lorsque les récoltes sont déficitaires. Certaines années le coût du pain représente 50%, voire plus, du budget des ménages.

Vers 1900, le pain de seigle n’existait plus que dans les campagnes, qui l’ont elles aussi abandonné après 1950. On ne consomme plus que 500g par jour. 250g en 1950, 150g aujourd’hui.